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Entrez sans frapper... bienvenue dans mon univers ! Je m'appelle Sacha !

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Bienvenue sur mon blog, je m'appelle Sacha j'ai 31 ans et je suis un passionné de musique (je chante au moins deux fois par semaine, dans des karaokés et aussi dans des spectacles de temps en temps). Vous en saurez davantage sur ma vie, mes amis, mes passions et aussi tout ce qui m'agace ou me plaît... Si vous me connaissez, vous risquez d'en apprendre plus... sinon, bonne visite !

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INÉDIT : "Parachute doré" - Nouveau titre d'Alain Souchon (Le clip officiel)

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C'est une nouveauté et une exclusivité que je vous offre ! - Le 1er décembre prochain sortira "Ecoutez d'où ma peine vient", le nouvel album d'Alain Souchon.

C'est le clip du premier extrait officiel que je vous propose de découvrir, "Parachute doré". Vous conviendrez avec moi que le sujet est plus que jamais d'actualité... et écoutez les paroles, vous allez apprécier le regard incisif et la musique qui va avec.
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#Posté le jeudi 06 novembre 2008 12:28

Modifié le samedi 08 novembre 2008 20:31

Album coup de coeur : Serge Lama "L'âge d'horizons"

Sept ans... sept ans d'attente avant que Serge Lama nous gratifie d'un disque de nouvelles chansons. "Feuille à feuille" en 2001 avait été très bien accueilli par la critique, je fais le pari que celui-ci, qui sort ce 3 novembre 2008, obtiendra le même intérêt, si ce n'est même plus... Rarement je n'ai été autant emballé dès la première écoute par quasiment toutes les chansons d'un nouvel album ! Je vous présente donc "L'âge d'horizons".

***

Tout d'abord, parlons des artisans de ce disque. Toutes les paroles sont signées Serge Lama, comme toujours d'ailleurs. Et côté musiques, trois compositeurs se sont partagés les seize titres de l'album, Yves Gilbert le fidèle pianiste du chanteur (il a déjà signé les mélodies de "Mon ami mon maître", "D'aventures en aventures", "Marie la Polonaise"...), Christophe Leporatti qui avait collaboré au précédent album "Feuille à feuille", et Sergio Tommasi l'accordéoniste qui a accompagné Serge Lama durant la tournée "Accordéonissi-mots", et qui non seulement a écrit quatre musiques, mais a aussi supervisé les arrangements et la réalisation du disque.

"D'où qu'on parte" ouvre l'album, et soutenu par une superbe orchestration d'instruments à vent et une rythmique vivifiante, Serge Lama signe et interprète un texte lucide sur le parcours de chacun, qui se termine à coup sûr de la même façon. "D'où qu'on parte, un jour sonne à la fin des clameurs, d'où qu'on parte, la gloire n'est plus qu'une rumeur. Il n'est rien de l'eau claire, à la feuille, au caillou, qui ne meure, l'espoir n'est qu'un voyou..."

Débutant par un somptueux solo de guitare acoustique, rejoint par un léger son d'accordéon, "J'espère" est une des plus émouvantes chansons du disque, sur un thème cher au chanteur : la séparation. Espérances de retrouvailles, sentiments d'abandon. "J'espère, j'espère, je prie à deux genoux, que ce rien redevienne tout. J'espère, j'espère, d'une foi maladive, pour qu'un jour d'aussi loin que tu vives, tu m'écrives "j'arrive"..."

Rythme enlevé et assuré par une foison de guitares de toutes sortes, acoustiques et manouches, ponctué par de l'accordéon, qui soutient un texte dans lequel tout un chacun se reconnaîtra. "Les femmes et les hommes" est à coup sûr un morceau majeur de cet album, qui sera un excellent titre en concert à coup sûr. "Les femmes sont des mères, les hommes des enfants, les femmes volontaires, les hommes triomphants..."

"Les filles d'Abraham" nous emmènent dans l'univers feutré et sensuel des régions nord africaines, sur une musique ennivrante de Sergio Tommasi, tout en douceur. Un petit chef d'oeuvre. "Elles ont au fond de leurs yeux quelque chose de religieux, les filles d'Abraham. Elles ont au fond de leur coeur quelque chose qui vient d'ailleurs et qui plaît à mon âme..."

"Une histoire de rien" nous fait penser irrémédiablement à "L'enfant au piano", ou à d'autres titres dans lesquels uniquement un piano et la voix suave du chanteur suffisent à émouvoir et à toucher. C'est le cas avec cette merveilleuse chanson. Serge Lama s'est surpassé dans l'écriture du texte, et dans la beauté de son interprétation. "Elle l'a vissé dans chaque pore de sa peau, il a réveillé les cris qui dormaient sous les mots. Même quand elle travaille, il bouge dans ses entrailles. Elle est enceinte du vide et du manque de lui..."

"Grosso modo" fait partie de ces chansons passe-partout qui font aussi la richesse d'un album. Même si rien de particulier n'en ressort, la musique est entrainante et rappelle à certains moments "Mon ami mon maître". "Le dictionnaire perd ses mots, les anciens livres se suicident. Les bibliothèques se vident, on redevient des animaux..."

Il fallait, comme dans chaque disque de Serge Lama, une chanson-bilan. C'est-à-dire un morceau qui survole plus de quarante ans de carrière avec un côté ironique et un peu fataliste, mais sincère et réaliste malgré tout. "J'arrive à l'heure" se dote d'une belle orchestration, sur une musique de son complice de toujours Yves Gilbert. "Ma vie s'éloigne à vue de deuils, mes pas anciens sont sous les feuilles. Tellement d'amour, tellement d'amis sont endormis. Ma vie s'éloigne à vue de deuils, j'ai vu clouer tant de cerceuils. C'est sans remords et sans tabous que j'arrive au bout..."

Le titre suivant vous fera penser instantanément à Jacques Brel, tant la dramaturgie et la puissance des mots est vivifiante. De plus, la mélodie au piano, sombre et ma fois assez terrifiante, ne fait que confirmer le tout. Je ne vous dit rien de plus parce que c'est un véritable bijou... ce n'est d'ailleurs pas une chanson. A découvrir d'urgence donc. "Accident d'amour".

"Alors que l'on s'est tant aimés", encore le thème de la séparation, finement traité par la plume de Serge Lama et la composition subtile de Christophe Leporatti, nous emporte dans une douceur infinie. "Tous ces procès que tu m'intentes, pour un passé que tu t'inventes, alors que l'on s'est tant aimés. Ces mots trouvés dans les ordures que tu me lances à la figure, alors que l'on s'est tant aimés..."

Ce n'est un secret pour personne, l'amour des femmes, c'est un des sujets de prédilection de l'artiste. Avec "Que Viva Vivaldi", c'est l'amour à six mains comme il l'écrit, une chanson enlevée rigolotte et pleine de sous-entendus plutôt grivois, mais on ne s'en plaindra pas. "Les draps en accordéon, l'oreiller en tam-tam, dans l'hôtel à trois ronds ça faisait du ramdam. Nos corps étaient violons, nos lèvres étaient fruits, à la belle saison Que Viva Vivaldi..."

Une évocation émouvante du philosophe Socrate, avec au début la voix de l'accordéoniste et arrangeur Sergio Tommasi, c'est "Socrate" tout simplement. "Tout seul dans mes pensées dans mon dernier supplice, soudain je me souviens. Des jeux tendres que j'eus pour d'imberbes complices à l'ombre des jardins..."

Premier des deux duos de l'album, "Verbaudrimlaine" est une jolie chansonnette avec d'habiles anagrammes entre les noms de Verlaine et Rimbaud. La jolie voix que vous entendez avec celle de Serge Lama est Gélisdéa Tommasi, la fille de son arrangeur. "L'un armé d'un mauvais vent, et l'autre d'une rapière, nous respirons dans l'haleine du dragon Verbaudrimlaine. Ils ont effacé derrière, ils ont déblayé devant..."

L'un des moments les plus poignants du disque est ce treizième titre, écrit en hommage à sa grand maman et aussi à Brassens, car on y reconnaît un style assez proche. Yves Gilbert a composé la musique de "La lampe à pétrole". "Ses cheveux frisés sur la tempe, je la vois dedans mes pensées. Elle coud sous la calme lampe, toutes ses années dépensées à chasser des bêtes qui rampent..."

La chanson la plus friponne de l'album est bien celle-ci. Le texte, dédié à Fellini, magnifiquement truffé de mots suggérés, est rehaussé d'une mélodie matinée de banjos et de mandolines, qui lui sied parfaitement, signée Sergio Tommasi. "Objets hétéroclites" est à déguster sans modération. "Je te propose des objets hétéroclites, d'oblongs ivoires, des engins. Ce sont les sceptres de Vénus, ces monolithes. Gardiens de ton pruneau d'Agen..."

Second duo, qui ferait un parfait single, "Cathy" compte de jolis accompagnements d'accordéon et de cordes, et les voix, celle grave de Serge Lama, et celle espiègle de Marie Christophe, la compagne de son fils Frédéric, font de ce morceau un autre moment fort. "Cathy, Cathy, qu'a-t-il ? Qu'a-t-il de plus que moi pour déciller tes cils ?..."

"...j'arrive à l'heure du large... à l'âge d'horizons. Le cap vers le Cap Vert, viens-t'en, on quitte la maison. Armé de tes yeux clairs, je cingle vers la mer... J'arrive à l'âge d'or... à l'âge d'horizons". Voilà en cinquante secondes, la dernière plage de l'album, qui porte son nom, "L'âge d'horizons". Reprenant la même ligne mélodique que "J'arrive à l'heure", le septième morceau, l'idée est simple et clôt le voyage de belle façon.

***

A 65 ans, après plus de quatre décennies de carrière, Serge Lama n'a plus rien à prouver. Il s'offre un album qui, même si accoustiquement ressemble beaucoup au précédent, "Feuille à feuille", la voix est plus prédominante cette fois-ci, pour notre plus grand plaisir. Très homogène, mais avec une dominante grave, on y trouve encore plus que précédemment son amour immodéré pour le sexe opposé. "L'âge d'horizons" est à découvrir au plus vite.
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#Posté le dimanche 02 novembre 2008 16:52

Modifié le jeudi 06 novembre 2008 11:42

Le coin humour : Thierry Le Luron chante "Camarade" de Charles Aznavour... avec des nouvelles paroles...!

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Ca pour moi, c'est un des moments les plus impressionnants de la trop courte carrière de Thierry le Luron. Lors d'une émission de variétés au début des années 80, Charles Aznavour, présent sur le plateau, ne va pas en croire ni ses yeux ni ses oreilles !

L'imitateur va demander au public et aux musiciens des rimes en "ade" car la chanson "Camarade" qu'a composé Charles Aznavour avec Jacques Plante ne contient que ce genre de rimes.

Et après avoir noté toutes les propositions sur un paperboard, le voilà qui démarre la chanson... J'en suis resté scotché !!

Savourez ce grand moment !
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#Posté le vendredi 24 octobre 2008 03:14

Nous avons vu pour vous : Frédéric François, au Théâtre du Léman de Genève - Samedi 18 octobre 2008

Le temps n'a décidément aucune prise sur ce chanteur, qui depuis maintenant près de 40 ans nous enchante avec des mélodies ensoleillées, douces et romantiques. Le concert auquel nous avons assisté Jean et moi ce samedi 18 octobre n'a fait que confirmer cette vérité. Retour sur un spectacle... qui a bien failli ne pas avoir lieu.

***

J'avais offert à Jean le billet pour ce concert, lors de son anniversaire le 10 mai dernier, car je savais qu'il avait bien apprécié le spectacle que nous avions vu en 2007 à Yverdon. Très enthousiaste à l'idée de revoir Frédéric François en concert, il a donc été très touché par ce cadeau. Après un changement de salle dû à une infrastructure scénique non conforme, nous nous retrouvons donc ce 18 octobre 2008 au Théâtre du Léman à Genève, un superbe lieu et une acoustique à toute épreuve.

Nous arrivons donc aux alentours de 18h30 près de cette salle, et nous profitons pour trouver un petit restaurant afin de souper, une sympathique brasserie dans laquelle nous avons très bien mangé d'ailleurs. Nous devions échanger nos billets puisque nous avions ceux de l'Arena, et nous avons hérité de très bonnes places centrées au 16ème rang. Le concert était prévu à 21h au lieu de 20h30 car comme pas mal de gens s'étaient rendus à l'Arena, il fallait les diriger vers le nouveau lieu de rendez-vous.

Nous découvrons la scène, très simple, avec de jolis pendrillons blancs qui seront, selon la chanson, éclairés de diverses couleurs. Un coeur lumineux trônait au centre, et duquel l'artiste allait entrer pour nous offrir ce concert tant attendu. A 21h précises, voilà que Frédéric François arriva, habillé sobrement et élégamment d'un costume noir et d'une chemise blanche. "Les frères du mal d'amour" ouvrira le spectacle. C'est une des douze chansons du dernier album "Merci la vie" (déjà certifié double disque d'or d'ailleurs). Je profite déjà de l'occasion pour saluer et féliciter les excellents musiciens sous la direction de Pascal Lebourg qui a également signé les orchestrations.

Voilà que Frédéric, après ce premier titre, nous fait une petite confidence. Il a vu son médecin le matin même car il ne pouvait quasiment plus parler. Ce dernier lui a déconseillé fortement de chanter le soir, mais l'artiste dira qu'il ne peut pas faire cet affront à son public suisse. Donc, le médecin lui fit une piqûre de cortisone, et voilà notre chanteur d'attaque... Et même si durant les vingt premières minutes du spectacle, on sent bien qu'il peine à se lancer sur certaines notes et qu'il est angoissé, la magie du spectacle et son grand professionnalisme fera passer ce souci en arrière-plan. Et surtout chapeau Frédéric d'être venu malgré tout et de nous avoir offert ce spectacle.

"Est-ce que tu es seule ce soir" suivra, et après un autre nouveau morceau du dernier disque, qui est d'ailleurs le second single radio, "L'amour c'est comme le tango", nous faisons un premier crochet par les années 70 avec "Viens te perdre dans mes bras" que le public entonnera d'une seule voix à la perfection. Le rythme devient tout de suite plus soutenu avec l'excellent "Impressioname", et à nouveau un bond dans le passé, "Je n'ai jamais aimé comme je t'aime".

Nous partons en Italie en entonnant tous en choeur "Funiculi Funicula", titre que l'artiste réenregistrera en 1995 pour un album de chansons napolitaines réalisé en hommage à son papa. "Mon coeur te dit je t'aime", peut-être la plus connue de ses chansons, suivra. Et un nouveau titre, "L'enfant qui vient d'ailleurs", superbe chanson sur l'adoption, qu'il dédiera à tous les enfants du bout du monde qui deviennent par la magie de l'amour nos enfants.

"Bang Bang" fera bouger le Théâtre du Léman, ce morceau salsa très efficace emballera tout le monde. Puis, un de mes titres préférés, "Et si l'on parlait d'amour", qui date de 2005. Nostalgie, quand tu nous tiens, avec "Laisse moi vivre ma vie", et à nouveau un titre du dernier disque, un tube en puissance à mes yeux, "La pluie et le beau temps". Et ensuite, comme à chaque tournée, Frédéric François rend hommage à un artiste qui a joué un rôle prépondérent dans sa carrière. Il y a dix ans disparaissait Frank Sinatra, et c'est un titre qu'il interprétait en duo avec sa fille Nancy, que notre chanteur a choisi, "Somethin' Stupid". En duo aussi, mais avec sa fille Victoria, qui a bien grandi.

...Et c'est cette fois le moment de l'interaction avec son public. Frédéric et ses musiciens s'installent à l'avant-scène et un des collaborateurs descend dans la salle avec une liste de chansons des années 70 que les spectateurs peuvent demander. Mais pour débuter, c'est un succès de 1984 que l'artiste nous interprète, un titre qui symbolise beaucoup de choses pour lui, à la fois un changement de maison de disques et un nouveau manager, "On s'embrasse on oublie tout". Et donc, seront choisis par le public les succès "De Venise à Capri", "Jolie Milady" (que je ne connaissais pas), "Je voudrais dormir près de toi" et "Valentino". Pendant cette interaction, Frédéric François nous apprendra que lors d'un concert précédent, une spectatrice lui avait carrément dit qu'elle tombait enceinte à chaque fois qu'elle écoutait une de ses chansons... fou rire général qui aura peine à se tarir...

L'une des chansons d'espoir que Frédéric a écrit récemment sera le prochain titre interprété, "Changer le monde". Puis un succès de 1975 attendu par le public, "Chicago", qui sera suivi par une présentation plutôt sommaire des musiciens, car il ne nommera que son chef d'orchestre Pascal Lebourg et ses choristes, mais il aurait été bon de citer le nom de chaque musicien car ils sont tous excellents. Heureusement il y a le programme de la tournée pour s'en informer... mais à 23 francs, pour le peu de pages présentes, je ne me suis pas laissé tenter.

"Une rose dans le désert", premier extrait du nouveau disque, sera la chanson suivante. Pour moi c'est une des plus belles compositions de sa carrière. Après avoir salué son public, serré des mains, embrassé des admiratrices et reçu de nombreux cadeaux, voilà le chanteur qui revient avec "Je t'aime à l'italienne" qui électrisera les 900 personnes présentes !

***

Un grand merci à Frédéric François qui, malgré ses soucis vocaux, a assuré un spectacle de qualité, de bout en bout. Et cela clouera le bec à de nombreux pisse-froids et cuistres qui ne trouvent rien de mieux que de s'acharner sur des chanteurs populaires qui n'ont plus rien à prouver et qui pourraient même donner des leçons à certains soi-disant artistes qui pensent être arrivés alors qu'ils ne sont même pas encore partis...

Une excellente critique du même concert vous est proposée sur le blog de Jean à cette adresse-là. N'hésitez pas à vous y rendre.
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#Posté le dimanche 19 octobre 2008 23:19

J'ai vu pour vous : "Faubourg 36" - de Christophe Barratier, avec G. Jugnot, C. Cornillac et K. Merad

Il y a peu de films par année que l'on peut qualifier de "fournisseurs de moments de bonheur et de rêve". Deux ou trois, au grand maximum. "Faubourg 36" est l'un d'entre eux, et non seulement il vous met des étoiles dans les yeux, mais vous laisse aussi des mélodies dans la tête... et quelles mélodies. Je vous propose de faire mieux connaissance avec les artisans de cette merveilleuse aventure.

***

Nous sommes en 1936 dans un faubourg typique de Paris. Le front populaire vient de passer aux élections et la montée des extrêmes se fait ressentir. Dans ce quartier si charmant, un lieu va être le théâtre (et c'est le mot juste) de moult aventures, un music-hall au nom plus qu'approprié de "Chansonia". Trois employés sont malgré eux au chômage, et l'endroit a été racheté par un homme d'affaires véreux et mal intentionné.

Mais ils décident d'occuper leur cher théâtre, et de remonter un spectacle de bout en bout, afin de faire revivre l'endroit. Donc ils engagent des numéros, et dont une jeune chanteuse pleine de talent, qui va faire tourner la tête de tout le monde. Ce ne sera pas de tout repos, avec des drames, des joies et des difficultés. Avec en filigrane des chansons entièrement écrites pour le film.

***

Autour du film
Christophe Barratier signe là sa seconde réalisation, après le succès des "Choristes" fin 2004. Comme il le dit lui-même, il sentait vis-à-vis de la profession la pression pour changer totalement d'horizons, de faire un film qui n'aie rien à voir avec son premier film. Mais pourquoi se refuser à faire ce qu'on aime. Et combien de gens du métier voulaient ne pas voir ni Gérard Jugnot ni Kad Merad par la suite. Il a décidé de se relancer à nouveau dans le cinéma populaire avec les sentiments qui vont avec. Et après un film qui était une adaptation, son seul salut viendrait avec un script original.

Tourné en partie à Prague, et à Paris, "Faubourg 36" tient son succès grâce à plusieurs facteurs, tous plus importants les uns que les autres, et qui se marient à la perfection : la musique, les comédiens, l'histoire et les décors.

Parlons tout d'abord de la musique. Toutes les chansons ont été écrites spécialement pour le film, mais surtout elle sont en parfaite adéquation avec l'époque présentée et ce que nous pouvions entendre à ce moment-là. Les paroles ont été écrites par Frank Thomas. Pour les amateurs de chanson française, ce nom ne vous est pas inconnu, il a écrit pour Gilbert Bécaud, Joe Dassin, Claude François, Hugues Aufray, Richard Anthony et d'autres. Et la musique est signée Reinhardt Wagner, qui fait partie aussi de la distribution du film, il joue le pianiste... et pour cause. Toutes les chansons sont interprétées par les comédiens eux-mêmes, ce qui donne un charme supplémentaire à la beauté des compositions.

Puis, les comédiens. Quelle distribution ! Tout d'abord, il y a les trois employés artistes du "Chansonia", tout d'abord Germain Pigoil, qui vit séparé de sa femme, et qui a un adorable jeune garçon s'appelant Jojo. Le papa est joué par Gérard Jugnot, qui signe une interprétation qui ferait pâlir un Bourvil des grandes années ou aussi un Jacques Villeret du même acabit. Et le fils, c'est Maxence Perrin, que les spectateurs des "Choristes" auront reconnu aussi. Nous avons ensuite Emile, qu'on surnomme Milou, le syndicaliste, celui qui défend becs et ongles les travailleurs. Clovis Cornillac l'interprète à la perfection. Puis, Jacky Jaquet, l'imitateur inimitable... et heureusement pour le public, car il est très mauvais, mais lui seul ne s'en rend pas compte. Il orne des vestes toutes plus hideuses les unes que les autres en plus, et c'est à chaque fois hilarant. C'est l'excellent Kad Merad qui incarne ce personnage loufoque.

La révélation de ce film est la comédienne Nora Arnezeder, qui joue le rôle de Douce, une jeune artiste qui souhaite percer dans le music-hall. Non seulement sa performance d'actrice est remarquable, mais sa voix est sublime, et en plus elle n'avait jamais chanté auparavant.

Je vais citer encore trois personnages qui sont prédominants à différents niveaux. Tout d'abord un curieux bonhomme cloitré chez lui depuis vingt ans, on saura plus tard dans le film pourquoi, et il est surnommé Monsieur TSF car il est sans cesse scotché à son poste de radio pour suivre les nouvelles du monde. C'est le trop rare Pierre Richard qui lui prête ses traits, et pour moi c'est l'un des meilleurs seconds rôles qu'il a eu ces dernières années. Puis, je met en avant l'excellente prestation de Bernard-Pierre Donnadieu dans le rôle du terrible Galapiat, qui va terroriser la population du faubourg en laissant à l'abandon le "Chansonia". Le choix de ce brillant comédien est très judicieux, tant il glace le sang par son regard perçant et sa voix.

Mention particulière à François Morel qui tient le rôle de Célestin, patron du restaurant à côté du music-hall, qui est le seul à croire au talent de Jacky Jaquet, et qui est un peu simple d'esprit.

Parlons enfin des décors. Rarement dans un film français j'ai vu un tel travail d'orfèvre pour une telle reproduction d'une époque donnée. Le faubourg où est censé se dérouler l'action a été totalement recréé, nous sommes téléportés plus de sept décennies en arrière, et rien n'a été oublié, ni même les journaux d'époque, les anciennes rames de métro, et pour le music-hall, totalement recréé en studio, c'est une pure merveille.

***

Un film à voir en famille, vous allez rêver, rire, même avoir quelques larmes, être troublé, être ému... un bijou de comédie, à savourer aussi en disque car la bande originale est disponible chez Mercury. Procurez-vous cet album qui contient à la fois les musiques d'accompagnement et les chansons interprétées durant le film.
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#Posté le lundi 13 octobre 2008 16:07

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